Trace de plante
C’est une technique d’impression qui remonte au XVe siècle. Il s’agit d’encrer directement la plante et de la passer sous la presse. Ce que l’on qualifie aujourd’hui d’impression « d’objet ». L’avantage de cette technique par rapport aux herbiers traditionnels, c’est que l’on peut voir plus facilement les détails comme les nervures ou les poils. Aussi, les impressions craignent moins l’attaque des insectes xylophages. Pour en savoir plus, vous pouvez lire le livre Botanica in origonalis, livres de botaniques réalisés en impressions naturelles du XVI au XIX siècle, 1993.
Je teste différents papiers (papier coton, papier washi, papier d’imprimante). À ma grande surprise, le papier basique d’imprimante marche très bien et montre de nombreux détails.
Vous pouvez voir en haut à gauche, une impression d’un lamier pourpre, deux impressions de trèfle, une aegopode podragaire et une vesce commune.
En bas en partant de la gauche un géranium, un myosotis, une plantule de phacélie, un chaton de saule et une véronique.